Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanani, a félicité ce samedi le lancement réussi du satellite de recherche Chamran-1, grâce à la fusée de lancement Qaem 100, et sa mise en orbite à une altitude de 550 kilomètres.
« Félicitations à tous les chers Iraniens, scientifiques et chercheurs iraniens, et plus particulièrement à ceux qui ont participé à ce grand succès », a écrit le responsable iranien sur son compte X.
Dans une référence implicite aux pays occidentaux, Kanani a clairement indiqué que « les sanctions irrationnelles ont clairement reçu une fois de plus une réponse pour leurs actions irrationnelles ».
Le porte-parole iranien a rappelé aux pays sanctionnant que l’Iran est un acteur « logique » et « puissant » qui prône une interaction constructive, leur conseillant qu’il est préférable pour eux de « rationaliser leur comportement et leur discours » lorsqu’ils traitent avec le pays persan.
Tôt ce samedi, le nouveau satellite iranien a été placé sur une orbite de 550 kilomètres et ses premiers signaux ont été reçus en temps réel, marquant une étape importante dans le développement spatial du pays perse.
Le porte-satellites à combustible solide Qaem 100, conçu et construit par les spécialistes de la Force aérospatiale du Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI) d’Iran, a démontré sa capacité dans cette deuxième mission orbitale, réussissant à insérer Chamran-1 dans son orbite désignée.
Il s’agit du deuxième satellite que l’Iran met en orbite cette année. En janvier, le satellite Soraya avait été lancé sur une orbite de 750 kilomètres, la plus haute du pays jusqu’à présent.
Malgré les sanctions imposées par les pays occidentaux, la poursuite de l’exploration spatiale par l’Iran et les intérêts connexes ont conduit le pays à faire des progrès significatifs dans le domaine de la technologie satellitaire et du programme spatial civil. L’Iran fait partie des 10 premiers pays au monde capables de développer et de lancer des satellites.
