Beyrouth – Le 20 septembre 2024
Des avions de chasse israéliens ont mené une série de raids aériens dans la banlieue sud de Beyrouth, ciblant un bâtiment résidentiel situé dans une rue très fréquentée de la région d’al-Jamous/al-Qaem. Les frappes ont provoqué un lourd bilan humain et matériel, plongeant la capitale libanaise dans une nouvelle vague de deuil et de colère.
Selon le dernier bilan publié par le ministère libanais de la Santé, 12 personnes ont été tuées dans l’attaque, dont des enfants. En outre, 66 autres ont été blessées, parmi lesquelles 9 se trouvent dans un état critique. Les équipes de secours sont toujours à pied d’œuvre pour extraire les victimes des décombres, alors que les autorités craignent que le bilan ne s’alourdisse dans les prochaines heures.
Les médias locaux rapportent que l’attaque a été menée par des avions de chasse israéliens de type F-35, qui ont largué deux missiles sur le bâtiment visé. Ce dernier s’est effondré partiellement sous la violence des frappes, endommageant également les structures avoisinantes et provoquant un état de panique dans ce quartier densément peuplé.
Les autorités libanaises n’ont pas tardé à réagir, condamnant fermement ces nouvelles attaques et dénonçant une violation flagrante de la souveraineté du pays. Le Conseil de sécurité nationale du Liban s’est réuni en urgence pour discuter des mesures à prendre face à cette escalade de la violence.
Les tensions entre Israël et le Liban, et notamment avec le Hezbollah, sont à nouveau exacerbées, alors que la région est déjà marquée par une instabilité persistante. Les appels à la retenue se multiplient, mais les craintes d’une escalade généralisée des hostilités sont de plus en plus palpables dans un contexte géopolitique particulièrement tendu au Moyen-Orient.
La communauté internationale, à travers plusieurs organisations humanitaires et pays alliés du Liban, a également exprimé sa profonde inquiétude quant à la situation.
