Téhéran, 31 juillet- Comme chaque année, l’Iran a commémoré ce 9 Mordâd (31 juillet) la Journée nationale du don de sang, instituée en hommage à la création de l’Organisation iranienne de transfusion sanguine en 1974. Cette journée vise à sensibiliser la population à l’importance du don volontaire, un geste vital qui sauve des milliers de vies chaque année.
Un acte de solidarité nationale
Des campagnes de collecte ont été organisées dans tout le pays, mobilisant des milliers de donneurs volontaires. Les centres de transfusion ont accueilli un afflux de citoyens désireux de contribuer à cette cause humanitaire. Les autorités sanitaires rappellent que le sang ne peut être fabriqué artificiellement : seul le don humain permet de répondre aux besoins des patients en chirurgie, en oncologie, ou en cas d’urgence.
Le don de sang, une valeur profondément ancrée dans l’islam
Au-delà de son importance médicale, le don de sang est également valorisé dans la tradition islamique comme un acte de charité et de préservation de la vie humaine. Le Coran enseigne : « Quiconque sauve une vie, c’est comme s’il avait sauvé l’humanité tout entière. » (Sourate Al-Maïda, 5:32)
Les savants musulmans contemporains considèrent le don de sang comme une forme de sadaqa jâriya (aumône continue), surtout lorsqu’il est fait de manière volontaire et désintéressée. Il incarne les principes de compassion, d’entraide et de responsabilité collective.
Un hommage aux donneurs anonymes
Cette journée est aussi l’occasion de saluer les héros silencieux qui, par leur générosité, offrent une seconde chance à des inconnus. Leur geste, souvent discret, est porteur d’espoir et de vie.
Abdoulaye Diallo